Namaste,

Apres un long moment de silence, voici quelques nouvelles ainsi que des photos de mon dernier trek au Népal.
Depuis février, je ne travaille plus à temps plein pour l’agence de voyage Explore Himalaya mais uniquement en tant que consultant sur le marché francophone. C’est une formule qui me convient surtout que j’ai créé ma boite avec un partenaire Népalais. Je travaille là-dessus depuis pas mal de temps mais les démarches administratives ont été très longues et couteuses (corruption, corruption…). Je suis donc l’heureux propriétaire d’une agence marketing axé sur la création Web et le marketing en ligne. Plus d’infos ici : http://www.agora-institute.com. Parlez en autour de vous 🙂 Aucun enfant de moins de 12 ans ne travaille pour moi, promis. Question d’éthique…

La vie sur Katmandou est toujours aussi intense avec son lot d’énervements et de déconvenues mais je survis tant bien que mal. Je dois vivre avec uniquement 4 heures d’électricité dans la journée et pas d’eau même pour se laver. Bon je ne vais pas commencer car la liste serait trop longue.
J’ai quand même le temps de me faire plaisir en découvrant les régions Népalaises que je ne connais pas encore. Je suis revenu il y a 3 semaines qu’un trek qui m’a permis de découvrir la région de l’Annapurna. Voici quelques photos. J’ai hâte de repartir dans les hauteurs de l’Himalaya.

Voici quelques photos de mon dernier voyage dans le Terai (sud du Nepal proche de la frontiere Indienne). Au programme de ces 5 jours: sacrifice de chevres, canoe, safari a dos d’elephants, cache-cache avec des rhinoceros, visite du lieu de naissance de Bouddha, beaucoup d’heures en bus sur des routes pourris et enormement de sueur (fais vraiment trop chaud ici).

En mai dernier. je suis parti en trek avec un client francais dans la region de l’Annapurna pour effectuer l’ascension du Tharpu Chuli (5700m). Malheureusement, on a du faire demi-tour au pied du sommet a cause des enormes crevasses sur le glacier. 2 semaines en tout pour une nouvelle experience fantastique. Randonner dans les Himalayas est absolument a faire.

Selection de photos:

Petite precision: Non je ne suis pas toujours en vacances. Il m’arrive de travailler.

Namasté,

Bon après deux mois de silence, voici quelques nouvelles du Nepal. J’ai en fait ete tres occupe depuis janvier mais rassurez-vous tout se passe bien.

La bonne nouvelle est que je serais de retour en France fin juin. Plusieurs raisons pour expliquer ce retour apres plus d’un an d’abscence : bah oui vous me manquez en premier lieu. Ensuite Aurelie est enceinte comme beaucoup d’entre vous le savent deja. Elle devrait avoir le Ch’ti bout debut juillet donc je ne veux pas rater ca pour rien au monde.

Cote boulot, je travaille maintenant a mi-temps pour Explore Himalaya. Ca me laisse plus de temps pour me consacrer a ma deuxieme occupation : j’ai rejoint un ami et maintenant associe dans une boite de conseil/recruitement. En gros, j’aide des Nepalais a obtenir le visa necessaire pour partir etudier/travailler a l’etranger. Je donne egalement des cours de francais. Cette experience me permet d’augmenter mes revenus significativement et aussi de changer d’environnement 4 heures par jour.

Cote vacance, je pars fin avril pour un trek de 2 semaines environ. Mon agence m’envoit effectuer la reconnaissance d’un sommet situe dans la region de l’annapurna a l’Ouest de Kathmandu. Quitter Katmandou va me faire le plus grand bien…

Sinon niveau politique, les elections pour la nouvelle assemblee constituante sont prevus pour le 10 avril. Pour l’instant, c’est relativement calme et j’espere que ca ne changera pas. Le vie quotidienne ne sera affecte uniquement que pendant quelques jours.

Entre ca et les evenements au Tibet, le tourisme en a pris un serieux coup. Toutes nos reservations ont ete annules pour le Nepal et le Tibet. Diminution de presque 50% des arrivees de touristes sur ces deux pays cette saison. Ca n’aide pas beaucoup les economies locales. Avec en plus les 8 heures de coupures d’electricite quotidienne, la vie reste tres complique au Nepal.

J’ai des amis sur Katmandou en ce moment (Walter et sa copine anglaise). Ca fait du bien de les revoir et de passer du temps avec des francophones ici. Ils m’ont meme ramene du saucisson et du fromage. Comme j’ai pas de frigo, l’odeur du bon fromage francais a envahit mon appart et les voisins vont bientot se plaindre je pense…

Bref, everything is fine. Impatient de partir en trek et de revenir en France prochainement.

Voici quelques photo prises ces dernieres annees:
http://explorehimalaya.com/images/banner/New/julien.html

A plus
ju

Pendant mon abscence durant mon trek, la situation au Népal ne s’est pas amelioré. Loin de là. Ce matin, en allant au boulot, j’ai croisé plusieurs emeutes et affrontements entre des étudiants et l’armée; les briques volaient, les coups de batons étaient joyeusement distribué et les pneus prenaient encore plus de couleur.

En fait, il y a plusieurs explications et raisons :

– Depuis avril 2006, il n’y a plus de gouvernements au Nepal. Les elections pour decider du sort de la monarchie ont ete retarde deja 3 fois et nous savons tous que l’election du 10 avril ne sera pas tenu. De nombreux partis politiques ont deja prevenus qu’il y aura guerre civile s’ils ne sont pas entendus. Et il n’y a aucune chance qu’ils le soient. Il y a beaucoup trop de castes et d’ethnies au Nepal pour qu’ils se mettent d’accord. On doit au moins reconnaitre au Roi d’avoir su canaliser les mefiances et haine entre peuples. Les assasinats et enlevements de journalistes et de dirigeants politiques arrivent tous les jours sans exception. Les Nepalais n’en peuvent plus de ces disputes de cour d’ecole ou chacun veut sa part du territoire.

– Depuis environ 2 semaines, il y a des coupures d’electricite de 6 heures par jour. Bientot 11 heures par jour. Toutes les entreprises sont obliges de mettre la clef sous la porte. J’utilise plus les bougies que l’interrupteur. Nous sommes tous sur les nerfs a cause de ca et la vie devient difficile.

– Il y a une inflation immmense au Népal. Tous les Nepalais pensent pouvoir trouver du boulot facilement sur Katmandou donc veulent tenter leurs chances.Mais il n’y a absolument aucun boulot sur la capitale. Taux de chomage au Nepal : 50%. Incroyable !! Bref il y a une crise du logement et les loyaux augmentent tous les mois. Pareil pour la nourriture qui devient trop chere surtout les produits de consommation quotidienne comme la pomme de terre et le riz (a cause des innondations qui ont frappes pendant la Mousson ; elle a tout detruit dans le sud du pays qui approvisionne la vallee de Ktm).

– Le prix du gaz et du petrole augmentent toutes les semaines. Les Nepalais sont obliges de passer la journee complete a la station service pour esperer avoir quelques litres d’essence. Le prix de la bonbonne de gaz etait de 850 roupies il y a 2 mois (environ 9 euros) ; maintenant c’est 1250 Roupies. Ca parait ridicule pour les Occidentaux mais 1250 roupies ca represente environ 30% du salaire moyen sur Katmandou. La plupart des Nepalais ne peuvent meme plus cuisiner donc seulement fruits et legumes crus.

– Le gouvernement n’est pas capable non plus de fournir les soins de base aux Nepalais. Plus de 15000 gamins meurent tous les ans a cause de l’eau. Je connais pas les chiffres des deces a cause de la malnutrition mais c’est bien plus eleve que ca.

J’espere vraiment qu’un gouvernement va pouvoir etre constitue en avril pour enfin arreter la corruption, les assasinats et prendre enfin des decisions concretes pour faciliter la vie quotidienne. En esperant aussi que l’Inde et la Chine cessent d’ignorer completement la situation. Et aussi si les Etats-Unis pouvaient arreter de fournir des armes aux Maoistes et de jouer double-jeu avec tous les partis politiques Nepalais. Les USA n’ont vraiment pas envie de perdre la liberte qu’ils ont actuellement d’utiliser l’aeroport de Ktm quand bon leur semble sans autorisation et ainsi de pouvoir surveiller la Chine et l’Inde. Position strategique du Nepal oblige.

Les photos sont disponibles plus bas. Voici la suite de mes aventures en terre inconnue et en terrain difficile.

Histoire de se préparer pour l’ascension de l’Urkema peak, j’ai emmené mon équipe (2 Népalais Sherpa, des forces de la nature) pour grimper au sommet du Tsergo Ri, un autre peak de 4950 mètres. Très bonne préparation même si on ne prend pas notre matériel d’alpinisme et qu’on se retrouve à 200 mètres du sommet a zigzagué entre les crevasses et à glisser sur les pentes verglacées. Il faut dire que c’est l’hiver au Népal et les chutes de neige et tempêtes sont violentes ici. J’apprends par la même occasion que c’est la première fois que mes compères tentent une ascension en hiver et qu’ils m’ont pris pour un fou quand je leur ai proposé de faire ça.
Du sommet du Tsergo Ri, la vue est splendide avec des sommets de 7000 mètres qui m’entourent et le Tibet juste à quelques kilomètres.

Le lendemain matin, lever 7h00 avec le soleil et un petit-déjeuner consistant (chapati, pommes de terres et soupe) pour commencer l’ascension et rejoindre le camp de base avancé qui se trouve à 5000 mètres. Partie de plaisir car on se trouve à 3950 mètres. Encore une fois, c’est moyen niveau acclimatation mais je n’ai pas envie que l’ascension dure plus que 2 jours sachant que la météo devient menaçante. A partir de la, on quitte toute civilisation et on se retrouve dans une vallée complètement perdue avec pour final 2 heures à se traîner dans la neige pour trouver un terrain plat et planter la tente. Nous sommes au pied d’un glacier gigantesque et un peu instable par endroit avec pour toile de fond l’Urkema peak qui nous défie. On s’entasse à trois dans la tente qui deviendra un bordel monstre après 3 jours de vie commune à l’intérieur.

Le plus gros problème des expéditions au Népal est l’altitude. A cause de l’altitude, le corps ne dors plus, ne veut plus recevoir de nourriture, ne répond plus au cerveau et demande une quantité énorme d’eau. La seule source d’eau qui nous entoure est la neige qui prend environ 45 minutes pour bouillir à 5000 mètres d’altitude. On passe donc notre soirée à attendre notre tasse de thé, à préparer le matériel pour le lendemain et à se réchauffer comme on peut (-30 degrés, la grosse lutte, j’ai jamais eu aussi froid de ma vie). On se décide à se lever à 3h00 du mat pour partir vers 4h00 le lendemain.

A cause de l’excitation et du froid, je n’ai pas réussi à fermer l’œil de la nuit. Même pas pour 10 minutes. Je ne suis pas le seul d’ailleurs. Bagman a eu le même problème que moi. J’en arrive à proposer de faire l’ascension le lendemain mais je sais intimement qu’il faut y aller. Apres environ 3-4 cafés bien noirs et presque 4 heures pour se préparer, on pose nos crampons sur le glacier et commençons la longue marche qui nous mènera au sommet 7 heures plus tard. Les premiers pas nous rassurent peu vu que nous ne pouvons pas apercevoir les crevasses qui nous le savons peuvent être de plusieurs mètres de profondeur.

Première frayeur 30 minutes après le départ. Nous marchons sur le glacier qui mène au premier mur de glace quand tout a coup, le bloc de glace nous lequel on se trouve s’affaisse de peut être 2 cm avec un gros bruit. Croyez-moi, ça parait peu mais on le sent et ça glace le sang. Arrêt total. Je propose de faire demi-tour et trouver un autre chemin mais mes amis Népalais ont en vus d’autres et il m’oblige gentiment à continuer. Je me fis à leur expérience (plusieurs fois au sommet de l’Everest, ça force le respect) et nous continuons gaiement mais prudemment.

Après 2 heures de marche sur un glacier de 300 mètres de long et sur une pente d’environ 30 degrés, nous arrivons à la première difficulté : un mur de glace de 300 mètres de haut. Super impressionnant surtout qu’il n’y a pas de moyen de retraite et il faut y passer Comme prévu et longuement discuté dans la tente la veille, je veux faire l’ascension en mode Alpin. Ce qui veut dire sans corde fixe jusqu’au sommet. Et c’est parti. Grâce à nos crampons et aux piolets, nous progressons rapidement sans prendre trop de risques. Je parviens à prendre des bonnes prises et il n’y a aucun vent, ce qui facilite la tache. Je sais que le soleil se trouve en haut de ce mur et le froid me presse d’y arriver. Les derniers 20 mètres sont très compliqués et nous sommes obligés de contourner un obstacle et d’effectuer une traverse vers un point moins abrupte à 30 mètres sur notre gauche. Corde obligatoire sinon je sais que je tombe. J’abandonne mon ascension alpine et attend avec impatience que Nawang se fasse la traverse tout seul sans attache. La, c’est le moment de trouver une position confortable car on ne peux plus bouger pendant 15 minutes. Moment de solitude extrême à se dire : est-ce que mon piolet va lâcher ou les pointes de mes crampons se détacher de la glace. Grâce à la corde, nous arrivons enfin au sommet de ce mur et pouvons se réchauffer au soleil avec une petite collation.

La partie suivante s’avère facile avec une montée douce sans crevasse. Il est difficile de respirer à cause du manque d’oxygène mais c’est la seule partie de l’ascension qui n’est pas technique alors je profite. Je peux enfin regarder autour de moi et profiter du paysage grandiose avec des peaks partout et avec la vue d’un tout petit point déjà en bas : notre tente. On ressort les cordes pour passer un passage difficile qui nous permet d’arriver à seulement 200 mètres du sommet.

La on se retrouve face a une énorme crevasse qui court sur tous le long du passage. Nous finissons par trouver un passage ou elle est plus étroite : seulement un mètre. Nawang saute par-dessus, nous fixe une corde puis je m’élance à mon tour. Il ne reste plus que 200 mètres à grimper sur une pente d’environ 50 degrés pour arriver au sommet. Je commence à y croire et puis enfin je pose le pied sur le sommet. Grande joie et surtout une vue à couper le souffle. J’arrive même à voir la vallée de Kathmandu, les chaînes de l’Annapurna, de l’Everest et du Langtang. Le temps est magnifique, il n’y a pas de vent.
Mais bizarrement, la joie va vite faire place à une envie de descendre et de se mettre à l’abri dans la tente. Je me rends compte au sommet que ça fait 30 heures que je n’ai pas dormi. Je suis épuisé et il faut redescendre maintenant. Photos, sourires, congratulations entre nous puis on se met en route pour la descente ; le moment le plus difficile : attention aux erreurs.

Tout se passera bien sauf que pour descendre le mur de 300, nous n’avons que 2 cordes de 50 mètres chacune. Acrobatie de dernière minute puis redescente sur le glacier pour rejoindre la tente ou l’on s’écroule de fatigue sans même manger (pas de lunch non plus d’ailleurs ce jour la). On se réveillera le lendemain matin vers 6h00 affamé et heureux du succès de l’expédition. Je me rends compte que j’ai dormi avec mon harnais avec le Jumlar qui pend encore.

Ca a été une expérience extraordinaire une fois de plus. Etre le premier français et européen est anecdotique mais ça a de la valeur tout de même. Prochain projet : je ne sais pas encore mais je recommence dès que je peux.

Voici les photos.

Urkema peak – 5850 metres

Montée vers le camp de base avancé

Notre campement avec Urkema Peak au fond (ça parait facile, n’est-ce pas ?)

Le matin vers 7h00 – En route pour le sommet

Glacier

Les choses serieuses commencent

Massif du Langtang

Et voici le fameux mur

Si proche et si loin…

On voit en bas a gauche le Tsergo Ri, sommet que l’on a gravi 2 jours avant pour s’entraîner. Parait petit tout a coup.

Tout en bas, c’est Bagman qui nous rejoint après le mur.

Chaine du Manaslu

Le sommet Naya Kanga situe a la meme altitude: 5800 metres. Quand on voit les sommets qui semblent petits au fond, je me rends compte du trajet accompli.

Quelques sommets autour de l’Urkema Peak

Enfin au sommet. Grand moment de joie après les 7 heures d’ascension.

Avec Bagman

Avec Nawang

Naya Kanga

Descente

Me voila de retour sur Katmandou depuis quelques jours. Etant donné les problèmes d’électricité récurrent (6 heures de coupures journalières ; 11 heures bientôt), je n’ai pas pu mettre les photos du trek et de l’ascension en ligne. Le retour est rude surtout après avoir passé 11 jours dans un silence total et des paysages fantastiques. J’ai ressorti le foulard pour se protéger de la pollution dès mon retour.

Voici les photos du trek qui seront suivis dans quelques jours par le récit de l’ascension réussi de l’Urkema peak qui culmine à 5825 mètres. D’après la NMA (Népal Mountaineering association), je suis le premier français ET Européen à poser le pied au sommet de cette montagne. Grande fierté personnelle.

L’Urkema peak est situé juste à coté de mon oreille gauche.

Suite à suivre…

Encore une année qui se termine.

Que retenir de cette année 2007 qui a apporté son lot d’émotions : Découverte de l’Asie (Tibet, Chine et Nepal). Nombreux treks (le troisième commence après-demain). Du boulot mais pas trop quand même. Une mousson qui a duré 3 mois plein. De nombreux WE dans la jungle Népalaise à la cool sans pression. Trop de soirées alcoolisés et de matins perdus. Des rencontres fabuleuses dans les rues de Katmandou. Moins de 50 douches chaudes sur l’année. La liste est trop longue…

Bonne année à tous et profitez de votre soirée du réveillon.

Je serais de retour mi-janvier en étant, peut-être, le premier français à monter au sommet de l’Urkhema Peak.

Ca fait un moment que j’ai un portable ici au Népal et je me suis rendu compte que je ne vous l’ai pas indiqué ici sur le blog. Voici le numéro commencant par l’indicatif du Népal 977 : 977-980-322-8171.

Pour tous mes coups de fils vers la France (oui, je sais trop rares..), je passe par Skype. La connexion est nickel et c’est dans mon budget. Une autre solution est d’utiliser Wadja (www.wadja.com) pour envoyer des SMS gratuits. Je l’utilise assez souvent maintenant et ça permet de glisser un mot ou deux rapidement sans débourser un centime.

Merci TV5 d’être présent pour nous pauvres expatriés car, sans vous, nous ne serions plus capable de comprendre le Français. Et aussi de pouvoir regarder l’intégrale de Tati et de bien se marrer avec « Camera Café » ou encore un bon De Funès.

Quand vous porterez votre coupe de champagne et votre foie gras à vos lèvres le 31 décembre, pensez a moi. Je serais à environ 5000 mètres d’altitude par moins 15 degrés sous une tente. Il me reste une dernière boite de foie gras de noël dernier (Merci Lili !). Et ça va me sauver je pense.

Apres une année 2007 sans visite, ça commence a bien s’organiser pour l’année prochaine. Sympa la soirée avec Greg et Capucine, les Lillois cette semaine. Je vous attends pour Noël après votre trip au Tibet. Walter, je t’attends pour avril. Claire et Manu, tant pis pour janvier mais essayer de passer au printemps. Pareil pour Alyssa.

On se voit tous en 2008 au Népal et en France.
Julien

Quelques photos prises ces dernieres semaines. Pas si mauvais le temps!!

Apres un an dans mon appart situe dans Paknajol, je viens de demenager dans le quartier des ambassades et des expats: Lazimpat. C’est un quartier beaucoup plus calme et propre que le reste de Kathmandu. La plupart de mes amis ont des apparts dans ce quartier donc ca devient plus facile pour les soirees. Je dois par contre marcher pendant au moins 20 minutes pour me rendre au bureau. J’ai l’impression d’inhaler plusieurs tonnes de gaz d’echappement en me rendant au bureau. On ne peux pas tout avoir…

Voici quelques photos:

Quelques news:

– Je devrais quitter mon boulot avant la prochaine mousson. cad mai/juin 2008. Pour faire quoi? Je tente de resoudre la question.

– Marre des castes!!

–  Je me prends des vacances pour Noel. Environ 10 jours pour continuer a visiter le Nepal.

– Marre des patrons!!

A bientot et envoyez de vos nouvelles.